Devant la prévalence croissante des commotions cérébrales dans le monde du sport, Raphaël Varane a exprimé son souhait de sensibiliser les footballeurs, qu'ils soient professionnels ou amateurs, aux risques associés à cette blessure de plus en plus fréquente.
Les sportifs sont particulièrement vulnérables aux commotions cérébrales. C'est pourquoi, Raphaël Varane, champion du monde en 2018, a voulu attirer l'attention sur ce problème, en mettant en garde tant les footballeurs professionnels que les amateurs sur les risques associés à cette blessure. Dans une interview accordée à L'Équipe, le défenseur de Manchester United a souligné : "C'est un vrai enjeu de santé, ça peut même être vital. Les choses évoluent peu à peu, mais on peut encore progresser dans ce domaine"
Pour rappel, une commotion cérébrale survient suite à un impact qui peut altérer le fonctionnement du cerveau. Cela peut se traduire par des symptômes tels que des maux de tête, des difficultés de concentration, des pertes de mémoire, une sensibilité à la lumière, ainsi que des problèmes d'équilibre ou de coordination.
La une du journal L'Équipe du mardi 2 avril
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Le sportif se sentait loin de son état habituel. Il avait perdu du poids, était déshydraté et n'était pas en pleine forme. "Malgré tout, je ne pouvais pas me permettre de manquer un quart de finale de Coupe du monde juste parce que j'étais un peu fatigué. Dans un match hyper important, dire qu'on est simplement fatigué peut être difficile. C'est un milieu très compétitif, où ne pas jouer à cause d'une petite douleur peut être mal vu", a-t-il souligné, tout en ressentant le besoin de faire passer un message. "Je me souviens, lorsque j'étais en préformation au pôle Espoirs de Liévin, nous avions des séances d'entraînement dédiées exclusivement aux têtes, ce qui n'est pas normal."
Comme souligné par l'hôpital d'Ottawa sur son site internet, le rétablissement d'une commotion cérébrale varie d'une personne à l'autre. Certains symptômes peuvent disparaître en seulement une semaine ou dix jours, tandis que d'autres peuvent perdurer beaucoup plus longtemps, surtout si la personne concernée ne prend pas le temps adéquat pour récupérer. Pour favoriser un rétablissement optimal, il est recommandé de se reposer et de s'abstenir de toute activité fatigante durant les 24 à 48 premières heures, de reprendre progressivement les activités cognitives et physiques, et de s'abstenir de consommer de l'alcool ou tout médicament non prescrit par un professionnel de la santé. Il est également important de souligner que toute commotion cérébrale nécessite un suivi médical.