John Textor fait n'importe quoi avec l'Olympique Lyonnais, et les finances du club sont en grand danger, annonce un journaliste qui voit, sauf apport financier rapide, des lendemains compliqués pour l'OL sur le plan économique.
Deux ans après l'acquisition de l'Olympique Lyonnais, la gestion de John Textor semble poser des problèmes majeurs. Les dépenses élevées du businessman américain, combinées à la vente de plusieurs actifs clés comme la franchise de football féminin aux États-Unis et la LDLC Arena, soulèvent des préoccupations croissantes. Si ces transactions ont permis de financer les premières dépenses, le club se retrouve désormais face à des déficits à combler et à des prêts à rembourser. Les transferts financiers entre les clubs de sa holding Eagle Football risquent de ne pas suffire à résoudre ces difficultés économiques.
Romain Molina, journaliste indépendant, avait déjà tiré la sonnette d'alarme sur les risques liés à la gestion de John Textor à l'Olympique Lyonnais. Ce mardi, c’est au tour de Sacha Tavolieri de dresser un bilan inquiétant de la situation financière du club. Selon lui, l'OL pourrait se retrouver en grande difficulté et risquer une sanction sous forme de relégation administrative à la fin du contrôle hivernal de la DNCG, à moins qu’un soutien financier significatif n’intervienne dans les prochaines semaines.
La publication récente des comptes d'Eagle Football a mis en lumière des signaux alarmants, notamment en ce qui concerne le remboursement des emprunts. Une cotation en bourse à New York semble être envisagée comme une solution, mais cela dépend de l’acquisition d’un club de Premier League. Pour y parvenir, John Textor doit céder ses parts minoritaires dans Crystal Palace, mais selon un informateur belge, il semble peu probable qu'un acheteur accepte de payer les 200 millions d'euros réclamés pour ces parts.
Sacha Tavolieri évoque un scénario catastrophique, selon ses sources. Il met en garde contre la possibilité que le fonds Ares Management, principal financier d'Eagle, cesse de prêter des fonds à la galaxie Eagle. Dans ce cas, la situation financière du club pourrait s'effondrer. « On ne parle pas simplement d'un déficit de 30 millions d'euros, que des ventes de joueurs pourraient combler grâce au trading. La fortune personnelle du propriétaire de l'OL ne pourra jamais couvrir ce manque », indique-t-il. Il suggère qu’Ares Management pourrait reprendre le contrôle du club pour en assurer la gestion jusqu’à une éventuelle revente, mais sans réel intérêt pour l’aspect sportif.
Cette perspective demeure préoccupante, car elle engendre de nombreuses incertitudes, notamment quant à la capacité de John Textor à maintenir l'équilibre financier du club sur le long terme. Il y a des craintes qu'il prenne des décisions risquées qui exacerbent un déficit qu'il ne parvient déjà pas à maîtriser. De plus, sa fortune personnelle, bien que significative, reste bien inférieure à celle de propriétaires comme Frank McCourt, ce qui complique encore la possibilité de combler ce déficit par ses propres moyens.