L’Arabie saoudite a été confirmée comme pays hôte de la Coupe du Monde 2034, marquant un moment significatif pour le développement du football dans la région. Cette décision, qui consolide le rôle croissant de l’Arabie saoudite sur la scène sportive mondiale, a été accueillie avec enthousiasme par la fédération saoudienne et ses supporters.
Cristiano Ronaldo, figure emblématique du football saoudien et ambassadeur du pays depuis son arrivée en Saudi Pro League, n’a pas tardé à réagir. L’international portugais, dont une partie du salaire, estimé à 400 millions d’euros, est liée à ses fonctions promotionnelles pour le royaume, s’est montré particulièrement élogieux.
« La Coupe du Monde 2034 sera la meilleure de tous les temps », a-t-il déclaré lors d’une intervention relayée par les médias de la Fédération saoudienne. « Les infrastructures, les stades, les conditions pour les supporters… Tout est exceptionnel. Les Saoudiens excellent dans l’organisation d’événements sportifs majeurs, et je suis convaincu que cette Coupe du Monde établira de nouveaux standards. »
Ronaldo a également souligné son attachement au projet saoudien : « L’avenir s’annonce prometteur ici. Je suis heureux de contribuer au succès de ce pays et je serai certainement présent pour vivre cette Coupe du Monde. »
Cependant, ces propos interviennent dans un contexte délicat pour le quintuple Ballon d’Or, alors que son pays d’origine, le Portugal, coorganisera la Coupe du Monde 2030 avec l’Espagne et le Maroc. Cette déclaration pourrait être perçue comme un manque de soutien à l’égard de son pays natal, suscitant potentiellement des critiques parmi les supporters et observateurs portugais.
Si l’enthousiasme de Ronaldo pour l’événement de 2034 est compréhensible, ses paroles risquent d’alimenter le débat sur ses priorités et son positionnement entre sa carrière internationale et ses engagements en Arabie saoudite.