L’Europe, c’est censé être un voyage, une découverte, une aventure… Mais pour Brest, la Ligue des Champions ressemble plutôt à un tour de périphérique. Le verdict est tombé : les Bretons croiseront la route du PSG en barrages, les 11 et 18 février prochains. Un défi XXL, certes, mais un brin frustrant pour Éric Roy, qui espérait un peu plus de dépaysement.
« On est un peu déçus de tomber sur une équipe de Ligue 1. Paris, Monaco ou Lille, ce n’est pas vraiment ce qu’on attend d’une Coupe d’Europe. On aurait aimé affronter un club étranger, c’est ça qui rend la compétition spéciale. Mais bon, ce sera un beau défi à relever », a confié l’entraîneur brestois, quelques jours avant d’affronter… le PSG en championnat.
Pas le choix, faut s’y faire
Premier acte au Roudourou, retour au Parc des Princes : Brest n’aura pas le luxe d’un voyage touristique dans une grande ville européenne. Une déception également partagée par Grégory Lorenzi, directeur sportif du club, qui a dû masquer sa frustration derrière un discours optimiste :
« C’est déjà un exploit d’être là. On aurait préféré un adversaire comme Benfica, mais bon, c’est comme ça. Au moins, la Ligue 1 est assurée d’avoir deux représentants en huitièmes avec Lille déjà qualifié. »
Entre le frisson d’un duel contre une grosse écurie européenne et la réalité d’une double confrontation face au rouleau compresseur parisien, Brest aurait sans doute aimé un peu plus d’aventure. Mais qu’importe, puisque la Ligue des Champions est là, et que l’occasion est trop belle pour ne pas tout donner.
Allez, on enfile le bleu de chauffe, et rendez-vous en février !