Rideau sur l'ère Carlo Ancelotti au Real Madrid. L’entraîneur italien, maestro des bancs de touche, a décidé de ranger sa baguette magique à la fin de la saison. Après quatre années à jongler entre triomphes et secousses, il quitte la Casa Blanca. Et si la saison a démarré sur un faux pas monumental – un 5-2 face au FC Barcelone en Supercoupe d’Espagne, rien que ça – les Merengues ont rapidement remonté la pente avec un 4-1 éclatant contre Las Palmas, reprenant les commandes de la Liga.
À 65 ans, Ancelotti semble vouloir finir son deuxième acte madrilène en beauté. Copa del Rey ? Ligue des champions ? Tout reste sur la table. Mais selon les indiscrétions d’Onda Cero, il aurait discrètement glissé aux dirigeants qu’il ne prolongerait pas l’aventure, même si son contrat court jusqu’en 2026. Une décision qui, on le précise, ne dépendrait pas du tableau final.
Xabi Alonso, l'héritier dans l'ombre... et dans le déni
Pour reprendre la baguette laissée par le maestro, tous les projecteurs pointent vers Xabi Alonso. L'ancien milieu de terrain du Real, aujourd’hui chef d’orchestre d’un Bayer Leverkusen impressionnant, semble être le candidat idéal. Mais attention, Xabi joue la carte du gars zen, voire légèrement surpris par tout ce bruit.
Interrogé en marge du choc de Ligue des champions entre Leverkusen et l’Atletico Madrid, il répond du tac au tac :
« Moi, au Real Madrid ? Mais non, voyons. Je suis concentré sur l’Atletico. Les rumeurs ? Ça fait partie du métier, mais je reste tranquille. »
Et pourtant, difficile de ne pas percevoir une pointe de nostalgie quand il évoque son ancien club :
« Le Real Madrid ? C’est une histoire d’amour qui ne s’efface pas. J’ai des souvenirs incroyables de ma carrière là-bas. Un lien fort, inoubliable. Mais pour le moment, je suis à Leverkusen, et c’est tout ce qui compte. »
Bref, Xabi Alonso fait mine de ne rien savoir. Mais les supporters madrilènes, eux, savent déjà : une nouvelle ère se dessine, et elle pourrait bien porter le sceau de ce stratège espagnol.