Khvicha Kvaratskhelia, idole d’hier, paria d’aujourd’hui. Le probable transfert de l’ailier géorgien au Paris Saint-Germain a transformé l’amour des supporters napolitains en une colère dévastatrice. Ce week-end, Antonio Conte, entraîneur du Napoli, avait mis de l’huile sur le feu en écartant son joueur pour le match contre le Hellas Vérone, expliquant que ce dernier avait demandé à plier bagage dès cet hiver. Il n’en fallait pas plus pour que la fureur des tifosi s’enflamme.
Quand la poubelle devient un podium
Mardi, un supporter napolitain, visiblement inspiré par un mélange d’amertume et de créativité, a décidé de mettre en scène le départ de Kvaratskhelia. Son idée ? Une figure cartonnée du joueur, soigneusement déposée dans une poubelle de la ville, accompagnée d’un message cinglant : « Regarde comme tu es bien ici ». Le tout, bien sûr, immortalisé dans une vidéo TikTok qui fait désormais le tour des réseaux sociaux. À Naples, le carton-pâte semble avoir plus de valeur que le footballeur en chair et en os.
De héros à zéro
Arrivé en 2022, Kvaratskhelia avait conquis Naples en un rien de temps, au point d’être surnommé Kvaradona, en hommage au légendaire Diego Maradona. Mais deux ans plus tard, l’histoire se termine sur un goût amer. Comme pour Victor Osimhen, les supporters, jadis extatiques, se sentent trahis. Les maillots floqués du numéro 77, autrefois omniprésents dans les rues napolitaines, disparaissent aussi vite que l’amour des tifosi.
A Khvicha Kvaratskhelia cardboard is now in the dustbin in Naples.
— Get Italian Football News (@_GIFN) January 15, 2025
(via ANSA) pic.twitter.com/X5TjnZAbTz
Un bonheur… pour le flocage !
Dans cette tragédie footballistique, il y a pourtant un homme qui pourrait sourire : le responsable des flocages à la boutique officielle du club. Débarrassé de son stock de maillots du numéro 77, il doit déjà imaginer les ventes record que générera le prochain prodige à débarquer au Napoli.
Pour Kvaratskhelia, l’heure est désormais au départ sous les huées. À Naples, on a décidé de ne pas pardonner. Pour les tifosi, passer du statut de « Kvaradona » à celui de « Kvaradégage » n’aura pris qu’un claquement de doigts.