Furiani, théâtre d'un drame shakespearien en Ligue 2

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Benoit Tavenot


Le stade de Furiani a été le décor d’une soirée digne des meilleures tragédies. Entre tension électrique, mêlée générale et une scène de catch improvisé, Benoit Tavenot, coach du SC Bastia, a volé la vedette.


Face à Pau, le match n’avait pourtant rien d’un duel épique sur le papier. Mais sur le terrain, les Bastiais ont arraché un nul (1-1) dans une ambiance survoltée. L’épisode le plus marquant ? Une prise de catch signée Tavenot : le technicien bastiais a attrapé Jordy Gaspar par le col avant de l’entraîner au sol. Cette démonstration d’énergie incontrôlée a déclenché une échauffourée généralisée, transformant le terrain en ring de boxe. L’arbitre, peu impressionné par cette interprétation physique du football, a exclu Tavenot sans hésiter.


Tavenot, entre mea culpa et provocation


En conférence de presse, Tavenot a troqué l’agressivité pour un ton plus repentant :

« C’était idiot, je n’ai pas à réagir comme ça. Mon expulsion est méritée. Mais attention, si une équipe veut gagner à Furiani, elle ferait mieux d’éviter de provoquer nos joueurs. »


Un mea culpa teinté d’avertissement qui promet des matchs sous haute tension à venir. Suspendu pour la réception de Metz, le technicien bastiais attend désormais la sanction qui pourrait alourdir son absence.


En attendant, à Furiani, le football semble s’être redéfini : ici, ce n’est pas qu’un sport, c’est une question d’honneur.


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