C’est une histoire de Coupe de France où tout est encore possible, même l’improbable. Mercredi, le Stade Rennais croisera le fer avec l’ESTAC Troyes pour un 16e de finale à saveur de dernier espoir. Une victoire dans cette compétition pourrait bien illuminer une saison en demi-teinte pour les Bretons. Mais attention, la route vers la gloire est semée d’embûches… ou pas tant que ça, puisque des poids lourds comme Lens, Monaco et Marseille ont déjà quitté la scène. Paris reste néanmoins l’épouvantail à terrasser.
Dans cette ambiance de coupe, le mercato hivernal s’annonce comme un terrain de jeu stratégique pour Rennes. Jorge Sampaoli, stratège en chef, a confirmé attendre encore du renfort après avoir accueilli Seko Fofana et Brice Samba. Mais ce n’est pas tout. L’entraîneur argentin a laissé entendre qu’un ancien visage familier pourrait revenir hanter – ou renforcer – la défense rennaise.
Omari, le fantôme qui pourrait revenir à la maison
Lors d’une conférence de presse, Sampaoli a évoqué, sans trop en dire, un potentiel retour de Warmed Omari. Actuellement prêté à l’Olympique Lyonnais où il fait plus banquette que terrain, le défenseur n’a joué que 7 minutes en Ligue 1 cette saison. Une situation qui pourrait pousser Rennes à récupérer son joueur et Lyon à alléger sa masse salariale. Tout le monde y gagnerait, ou presque.
« On parle de noms capables d’élever notre jeu et d’apporter une vraie valeur ajoutée. Warmed Omari est une possibilité parmi d’autres, mais l’essentiel est que le joueur soit prêt à faire la différence », a déclaré Sampaoli avec son sens légendaire du flou artistique.
Entre Omari et Brassier, le mercato rennais s’agite
Mais Omari n’est pas le seul sur le radar. Rennes explore aussi d’autres pistes, notamment celle menant à Lilian Brassier, un défenseur poussé vers la sortie à l’Olympique de Marseille. Si le retour d’Omari reste incertain, l’idée de le garder pour la seconde partie de saison n’est pas exclue. Tout dépendra des mouvements à venir, dans ce mercato qui ressemble à une partie de poker grandeur nature.
En attendant, place au terrain. Et à Troyes, ce mercredi, le Stade Rennais jouera bien plus qu’un simple 16e de finale. C’est une quête pour sauver une saison qui pourrait, peut-être, se terminer en apothéose. Ou en cauchemar. Mais ça, seul le temps le dira.