« La VAR, c’est pas ça. »
Mercredi dernier, les clubs de l’élite se sont réunis pour débattre de ce sujet brûlant sous l’égide du Norsk Topfotball. Après des discussions à bâtons rompus, le verdict est tombé : un ras-le-bol généralisé. Cato Haug, le président de l’organisme, a résumé la situation avec une sincérité désarmante : « La technologie a du potentiel, mais soyons honnêtes, la version actuelle de la VAR est loin d’être convaincante. » Le Guardian, témoin involontaire de cette révolution scandinave, a relayé ces propos qui résonnent comme un coup de sifflet final.
Supporters : pyrotechnie et poissons panés
Dans les tribunes, la bataille est encore plus féroce. En juillet, des fans de Strømsgodset ont décidé de montrer leur mécontentement en interrompant un match contre Rosenborg à coups de fumigènes et… de croquettes de poisson. Message reçu cinq sur cinq. Rosenborg, de son côté, a tenté de faire passer une motion pour bannir la VAR d’ici 2025, mais elle s’est heurtée à un mur administratif.
Une technologie sous tension
Et la NFF, dans tout ça ? Toujours fidèle à la VAR, l’organisation devra bientôt trancher entre l’appel du modernisme et les cris d’une révolte populaire. Pendant ce temps, en Suède voisine, on continue de regarder tout ça avec un sourire narquois : eux n’ont jamais cédé aux sirènes du VAR.
Quant à la rotule de Nuno Mendes ? Elle semble avoir déjà tourné la page.