Mercredi soir, le Parc des Princes a vu plus qu’une simple défaite de Manchester City : il a révélé un Pep Guardiola visiblement marqué. Deux jours plus tard, à la veille d’un choc face à Chelsea, le Catalan semblait toujours plongé dans la mélancolie. La cause ? Un départ aussi inattendu que symbolique : celui de Kyle Walker.
Prêté à l’AC Milan après sept années de loyauté dans le nord de l’Angleterre, le défenseur a laissé un vide que Guardiola ne cache pas. « Kyle Walker a choisi de partir… C’était notre roc, rapide, dur au mal, un pilier de notre défense, » a confié l’entraîneur, la voix alourdie par le regret. Recruté en 2017 en provenance de Tottenham, Walker incarnait à ses yeux bien plus qu’un simple joueur : un homme clé dans les succès des Citizens. Pep n’a pas manqué de lui rendre hommage devant tout le groupe, lui souhaitant le meilleur pour son avenir et celui de sa famille.
Mais derrière cet adieu empreint d’émotion, un problème bien plus grave s’impose. La défense de City, déjà fragile depuis plusieurs semaines, vacille dangereusement. Et Guardiola, architecte d’un jeu si souvent maître, se retrouve face à un chantier colossal. L’avenir des Skyblues dans les compétitions majeures dépendra désormais de sa capacité à reconstruire un mur défensif avant qu’il ne soit trop tard.
De son côté, l’AC Milan, fort de ce renfort d’expérience, pourrait bien nourrir des ambitions revues à la hausse en Ligue des champions. Une dynamique qui contraste cruellement avec les doutes qui assaillent Manchester.