Dans les coulisses du mercato, le PSG semble danser sur un rythme bien à lui. Le dossier Randal Kolo-Muani, censé être clos depuis des jours, s’est transformé en véritable casse-tête administratif. Prêté sans option d’achat à la Juventus, l’attaquant pensait avoir fait ses valises pour Turin… mais un détail en apparence anodin a tout fait dérailler : Paris a atteint son quota de joueurs prêtés à l’étranger. Oups.
La Juventus, visiblement peu adepte de ce genre de rebondissements, commence à perdre patience. Pourtant, côté PSG, le ton reste étonnamment détendu. « Tout est sous contrôle », clament les dirigeants parisiens, tandis que les faits racontent une autre histoire. Selon L’Équipe, les solutions ne sont pas légion, et Paris doit jongler avec des options qui s’amenuisent à vue d’œil.
Un puzzle à plusieurs pièces : entre Cher Ndour, Carlos Soler et consorts
Pour débloquer la situation, plusieurs scénarios sont envisagés. Cher Ndour pourrait quitter Besiktas pour rejoindre Bologne, mais rien n’est signé. Carlos Soler, lui, reste coincé à West Ham, où le changement d’entraîneur a mis son transfert définitif sur pause. Et que dire de Renato Sanches ou Juan Bernat ? Ces deux joueurs, déjà prêtés, pourraient libérer une place, mais leurs situations contractuelles compliquent tout.
Chaque négociation ressemble à un numéro de funambulisme, et le PSG se retrouve à devoir faire des concessions face à des clubs devenus maîtres du jeu.
La Juventus en mode ultimatum
De l’autre côté des Alpes, la Juventus trépigne. Le prêt de Kolo-Muani, avec prise en charge intégrale de son salaire, est à deux doigts de tomber à l’eau si Paris ne trouve pas rapidement une solution. Et la Juventus n’hésite pas à mettre la pression : le deal doit être bouclé d’ici la semaine prochaine, sous peine de tout remettre en question.
En coulisses, un jeu de poker se dessine. Paris pourrait rappeler à la Vieille Dame qu’un transfert sec est toujours possible, à condition que le club italien mette la main à la poche. Un rappel subtil : « Si vous voulez tant que ça votre avant-centre, rien ne vous empêche de l’acheter. »
Une gestion qui interpelle
Qu’on se le dise, la gestion administrative du PSG ne sort pas grandie de cet épisode. Entre imprévus et tergiversations, le club parisien a offert une démonstration involontaire des pièges d’un mercato mal maîtrisé. Reste à savoir si la situation se dénouera à temps pour éviter un clash avec la Juventus… et un énième feuilleton au cœur de la capitale française.