Mercredi dernier, sur une pelouse de Coupe de France bien éloignée des feux de la Ligue des Champions, le PSG a expérimenté une méthode pour le moins… démocratique. En l'absence des piliers habituels comme Marquinhos ou Achraf Hakimi, les joueurs parisiens ont pris les choses en main. Littéralement. Résultat ? Fabian Ruiz a été élu capitaine par ses pairs pour affronter Espaly.
Une élection, pas un diktat
Luis Enrique, l’entraîneur philosophe, a confirmé ce choix inédit : « C’était une décision des joueurs. Nous avons simplement compté les votes. » Dans cette drôle de consultation interne, Fabian Ruiz a devancé Warren Zaïre-Emery, prouvant que les urnes peuvent parfois réserver des surprises, même dans un vestiaire. Selon Enrique, cette approche illustre une conviction forte : « Les capitaines, ce sont les joueurs qui doivent les désigner, pas les dirigeants. »
Un vestiaire en quête d'autogestion ?
Cet épisode marque peut-être le début d’une nouvelle ère au PSG, où la confiance dans le groupe prime sur les décisions imposées d’en haut. En laissant les joueurs choisir leur leader, le staff envoie un message clair : l’unité et l’autonomie sont des priorités. Si le processus peut prêter à sourire, il reflète une volonté de moderniser les pratiques et de responsabiliser un collectif parfois jugé trop dépendant de ses stars.
Fabian Ruiz, éphémère capitaine d’un soir, pourrait bien rester l'incarnation de cette transition. À défaut de soulever un trophée ce soir-là, il a au moins eu le mérite de remporter une élection. Et ça, au PSG, c’est déjà une petite révolution.