Imaginez un monde où Zinedine Zidane, la légende française du football, ne dribble pas sous les couleurs du Real Madrid ou de la Juventus, mais se retrouve à fouler les pelouses pluvieuses de Newcastle. Non, ce n'est pas le script d'un film improbable, mais une véritable "presque-histoire" racontée par Barry Silkman, agent et visionnaire incompris.
En 1996, alors que Zidane n'était encore qu'un talent prometteur jouant pour Bordeaux, Silkman repère ce milieu offensif qui, selon lui, "allait devenir quelqu’un de très spécial." Armé de son enthousiasme, il propose à Kevin Keegan, coach de Newcastle à l'époque, de recruter le prodige pour la modique somme de 1,2 million de livres sterling. Une affaire en or, sauf que...
"Pas assez bon pour Newcastle"
Malgré les supplications de Silkman, le recruteur en chef du club dégaine un verdict glaçant : "Zidane ? Il est tout juste bon pour les Wolves, qui végètent en bas de tableau." Spoiler : ce recruteur n’a probablement pas de photo de Zidane dans son bureau aujourd’hui.
Keegan, lui, regrettera longtemps cette décision. Des années plus tard, il confiera à Silkman : "J’aurais dû t’écouter. Tu étais le meilleur agent que j’aie jamais rencontré." Entre-temps, Zizou a préféré s’envoler pour la Juventus, où il a écrit les premières pages d’une carrière légendaire.
Et si...
Si Newcastle avait dit oui ? Peut-être que Zidane aurait illuminé St. James’ Park avec ses passements de jambes et ses reprises de volée, offrant au club des titres et des soirées mémorables. Mais au lieu de cela, il a choisi d’écrire l’histoire ailleurs, laissant à Newcastle un fax et des regrets.
Moralité : méfiez-vous toujours des recruteurs qui sous-estiment les génies.