Le thermomètre du mercato s’emballe en Europe, et même un FC Barcelone à la trésorerie en berne n’échappe pas à la fièvre des transferts. Malgré un compte en banque aussi vide qu’une plage en janvier, les dirigeants catalans scrutent avec espoir les opportunités du marché pour sauver une saison qui s’effiloche.
Barça : de la Liga au mode survie
Après un départ en fanfare, le FC Barcelone peine à maintenir la cadence en Liga. Le titre s’éloigne, et les supporters troquent leurs rêves de gloire contre des prières pour la Ligue des champions ou la Coupe d’Espagne. Mais pour viser des trophées, il faudra peut-être sortir le chéquier. Problème : la trésorerie du Barça est aussi serrée qu’un maillot taille S sur un joueur de rugby.
Rashford, un coup de poker presque parfait
C’est là que Marcus Rashford entre en scène. Selon les indiscrétions de Sport, le club catalan aurait scellé un accord avec l’attaquant anglais pour un prêt jusqu’à la fin de la saison. Seule ombre au tableau : la masse salariale, cet Everest administratif à gravir avant de pouvoir officialiser quoi que ce soit.
De son côté, Rashford, peu épanoui sous les ordres de Ruben Amorim à Manchester United, se montre patient. L’attaquant, en quête de temps de jeu pour séduire Gareth Southgate avant la Coupe du monde 2026, est prêt à troquer les terrains mancuniens contre le soleil de Barcelone. Un salaire de moins de neuf millions d’euros lui serait promis, une aubaine pour les Blaugrana.
Un renouveau ou un mirage ?
Si ce transfert voit le jour, il pourrait donner un sérieux coup de fouet à l’attaque barcelonaise et redonner à Rashford l’élan qu’il attend pour relancer sa carrière. Mais dans un club où les calculatrices surchauffent autant que les cœurs des fans, rien n’est joué. Le mercato hivernal, parfois plus théâtre que sport, pourrait bien réserver d’autres rebondissements.