Certains collectionnent les timbres, d'autres s'épanouissent dans le tricot, mais Ricardo Quaresma, lui, avait une passion bien singulière : se faire insulter. Dans une interview accordée au quotidien portugais Record, l’ancien magicien du FC Porto a révélé que les huées des supporters adverses étaient pour lui une douce mélodie.
Les insultes, sa muse sur le terrain
« J’adorais ça », confie Quaresma avec un sourire presque nostalgique. L’Estádio da Luz, repaire des fans du SL Benfica, était son théâtre préféré : « Ils m’insultaient du début à la fin. Ça voulait dire qu’ils avaient peur de moi, et c’est ça qui m’excitait. » Pour Quaresma, chaque invective était comme un carburant pour sa fameuse trivela. Au final, il ne voyait pas des insultes, mais plutôt des applaudissements déguisés.
Ricky, l’héritier sous pression
Dans une parenthèse plus posée, Ricardo a évoqué son fils Ricky, qui semble prêt à marcher dans ses pas... ou presque. « J’aime qu’il s’intéresse au foot, mais je ne peux pas garantir qu’il en fera son métier. C’est un monde difficile, et porter mon nom, c’est un cadeau empoisonné. » L’extravagant Portugais semble toutefois confiant : « Il sera comparé à moi, c’est inévitable, mais il est prêt. Il l’est depuis le jour où il est né. »
Quaresma, toujours hors cadre
À travers cette confession, Ricardo Quaresma rappelle qu’il n’a jamais été un joueur comme les autres. Sur le terrain comme en dehors, il a toujours dansé au rythme de sa propre musique, transformant les sifflets en symphonie et les critiques en motivation. Une leçon à méditer, surtout si vous croisez Ricky Quaresma un jour : il se pourrait bien qu’il ait hérité du goût de son père pour les scènes hostiles.