À 40 ans, l’ancien attaquant brésilien Robinho purge une peine de neuf ans de prison à Tremembé, dans l’État de São Paulo, suite à sa condamnation en 2022 pour un viol collectif survenu en Italie en 2013. Derrière les murs de la prison Dr. José Augusto César Salgado, surnommée la « prison des célébrités », l’ancien joueur continue de faire parler de lui.
Noël refusé : une demande rejetée
En 2024, Robinho a tenté d’obtenir une permission spéciale pour passer Noël avec sa compagne Vivian et leurs trois enfants. Mais sa requête a été rejetée. Les autorités carcérales ont rappelé qu’il est détenu en régime fermé, ce qui exclut toute sortie temporaire, un privilège réservé aux détenus en régime semi-ouvert. Installé dans cet établissement depuis mars 2024, il n’a d’autre choix que de s’adapter à son nouvel environnement.
Une prison atypique
Cette prison de haute sécurité, qui héberge 430 détenus, est connue pour son ambiance particulière. Les cellules de 9 à 15 m² accueillent jusqu’à six personnes, et l’établissement dispose même d’un dispositif surnommé le « Tinder de la prison ». Ce système, qui mise sur des échanges de lettres et de photos, permet aux détenus de nouer des relations à distance. Parmi les couples célèbres formés grâce à ce procédé figurent Vinícius Nunes, condamné pour le meurtre de son frère, et Jaqueline Moraes, reconnue coupable d’avoir poignardé son mari.
Une routine entre jardinage et football
Robinho partage désormais une cellule de 8 m² avec un autre détenu. Ses journées sont rythmées par l’entretien du jardin de la prison et des matchs de football organisés entre les détenus. Fidèle à sa réputation, l’ancien joueur brille sur le terrain, où il participe activement aux tournois internes, toujours sous le regard admiratif de ses coéquipiers et adversaires.
L’innocence revendiquée
Dans une interview accordée à TV Record, Robinho a une fois de plus clamé son innocence. Il affirme disposer de preuves, ignorées selon lui par la justice italienne. L’ancien footballeur reconnaît avoir eu une relation avec la victime, mais insiste sur le fait qu’elle était consentie.
« Nous avons échangé des baisers, puis je suis rentré chez moi. Elle a voulu continuer avec d’autres hommes. Je ne l’ai jamais nié, c’était consenti », a-t-il déclaré. Il ajoute que son ADN n’a pas été retrouvé sur la victime, car il aurait utilisé un préservatif. Malgré ses protestations, la justice italienne l’a condamné à neuf ans de réclusion.
Malgré l’ombre de cette affaire, Robinho continue de défendre sa version des faits, espérant un jour convaincre l’opinion publique et la justice de son innocence.