Les amateurs de Ligue 1 espéraient un diffuseur à la hauteur de leur passion. À la place, ils ont hérité de DAZN, une plateforme qui accumule les couacs techniques et les critiques acerbes. Même John Textor, patron de l’OL, n’en peut plus et rêve d’un retour sur Canal+. Mais il n’est pas le seul à grincer des dents.
Un spectacle gâché par la technique… ou son absence
Le streamer @SeriousCharly, fervent suiveur de l’OL, a poussé un énorme coup de gueule après la défaite des Gones contre l’OM (3-2). Entre les interruptions publicitaires mal placées, des micros en grève et des plans de caméra dignes d’un caméscope des années 90, la retransmission a viré à la catastrophe. Pour lui, c’est simple : "Si le foot français meurt, DAZN en portera une belle part de responsabilité. Payer 40 euros par mois pour un service aussi calamiteux, c’est de l’arnaque."
Une mi-temps… ou une pause publicitaire XXL ?
Le summum de la frustration a été atteint lors de l’entrée des joueurs à Marseille. Un moment sacré, une ambiance bouillante, 65 000 spectateurs… et DAZN décide de balancer une page de pub. À la mi-temps ? Même combat : les micros étant en panne, la chaîne a opté pour trois pages de pub supplémentaires, avec seulement 1 minute 30 d’antenne réelle.
Réalisation en roue libre
Le clou du spectacle ? Des plans qui zappent l’action. Des ralentis absents. Des tribunes filmées en plein match. "On dirait mon stream quand je suis en déplacement", lâche @SeriousCharly, visiblement au bout du rouleau.
Des efforts… mais pas suffisants
DAZN a bien tenté d’étoffer son contenu avec de nouvelles émissions et davantage de journalistes. Mais les bugs, les coupures et les choix éditoriaux improbables continuent d’exaspérer les fans. Le divorce semble inévitable, et nombreux sont ceux qui espèrent un remplaçant… avant la fin de la saison.