Un duel sous haute tension entre Paris et Lyon
Derrière ce match aux allures de choc de Ligue 1 se cache une guerre ouverte entre les patrons des deux clubs, John Textor et Nasser Al-Khelaïfi, notamment sur la question brûlante des droits TV du championnat. L’animosité entre les deux hommes a même trouvé un écho dans les tribunes lyonnaises, où un tifo ciblant le dirigeant parisien a été déployé, accompagné de messages sans équivoque : « Nasser, ne quitte pas seulement les appels Teams, quitte le football français ! ».
Sur le terrain, les Parisiens ont d’abord semblé dérouler leur partition sans trembler. Achraf Hakimi, auteur d’un doublé (53e, 85e), et Ousmane Dembélé (59e) ont permis aux leaders de la Ligue 1 de prendre le large. Mais dans une fin de match sous haute tension, l’OL a bien failli renverser la vapeur grâce à des réalisations de Rayan Cherki (83e) et Corentin Tolisso (90e+2). Insuffisant toutefois pour faire tomber le PSG, qui s’impose 3-2.
Le chapeau de cowboy de Textor, un clin d’œil piquant à Al-Khelaïfi
Si la rencontre était déjà bien épicée, John Textor a rajouté du piment à sa manière. Le propriétaire de l’OL a fait une entrée remarquée au stade en arborant un chapeau de cowboy, un clin d’œil aux propos tenus récemment par Nasser Al-Khelaïfi à son sujet. Amusé par cette provocation, l’homme d’affaires américain a tenu à expliquer son choix après le match :
« J’ai trouvé ça drôle de venir avec ce chapeau. Je ne suis pas vraiment un cowboy, même si ma mère, qui est française, était douée à cheval. Moi, je ne sais même pas monter ! », a-t-il plaisanté. Avant d’ajouter : « Mon nom contient "Tex", mais je n’avais jamais porté de chapeau de cowboy, sauf à Halloween. C’était juste une petite dédicace sympathique pour Nasser. »
Le PSG ne laisse rien passer
Les Parisiens, jamais en reste lorsqu'il s'agit de répondre aux piques adverses, ont choisi d’adresser un message à l’OL après leur victoire. Sur leur compte X (ex-Twitter), ils ont posté une photo de Bradley Barcola, Achraf Hakimi et Ousmane Dembélé, accompagnée d’un sobre mais efficace : « Chapeau, messieurs ! ». Une réponse malicieuse qui prouve que la bataille entre les deux clubs ne se joue pas que sur le terrain.
Entre passes d’armes verbales et règlements de comptes sur le pré, cette rivalité promet encore quelques épisodes mémorables dans les mois à venir. Affaire à suivre… avec ou sans chapeau !