Sampaoli et Rennes : un mariage express
Depuis son installation sur le banc breton, Sampaoli a tenté de secouer les choses, mais visiblement, la mayonnaise n’a jamais pris. Parmi les nombreuses zones d’ombre de son passage éclair, la gestion du mercato fait figure de point sensible. L’Argentin voulait des défenseurs ? Il les a eus… mais un peu tard, quand le navire était déjà en train de couler.
En revanche, ce qu’il n’avait pas demandé, c’est un gardien. Pourtant, c’est bien Brice Samba qui a débarqué, sans que l’ancien coach de l’OM n’ait son mot à dire. « Une décision stratégique pour l’avenir », souffle-t-on en interne. À court terme, c’était surtout une décision stratégique pour lui compliquer la tâche.
Samba : arrivée en fanfare, adaptation compliquée
L’ex-Lensois n’est pas venu seul : dans ses valises, il a emmené son propre entraîneur des gardiens, Hervé Sekli, histoire d’ajouter un peu plus de tension dans une maison déjà pas franchement détendue. De quoi mettre une ambiance électrique avec Steve Mandanda et Olivier Sorin, son homologue au club.
Sur le terrain, ce n’est pas mieux. Samba débute avec un léger « surplus » physique, dixit L’Équipe, et son entrée en scène est une série noire : quatre défaites consécutives, une élimination en Coupe de France contre Troyes… bref, pas exactement le scénario rêvé. Au final, c’est Sampaoli qui a payé la note.
Heureusement pour le portier, la suite est un peu plus souriante. Avec l’arrivée d’Habib Beye aux commandes, Rennes s’offre une victoire contre Strasbourg (1-0), et Samba retrouve enfin le sourire. Mais pour Sampaoli, l’histoire était déjà terminée…