La dernière liste de Didier Deschamps continue de faire des vagues. Si certains joueurs ont eu le bonheur de recevoir leur convocation, d’autres n’ont pas eu cette chance, et cela ne passe pas inaperçu. Rayan Cherki et Maghnes Akliouche, pourtant en forme avec leurs clubs respectifs, n’ont pas été retenus pour les matchs contre la Croatie. Une décision qui a provoqué une réaction cinglante de l’ancien député européen Karim Zeribi, déclenchant une polémique qui pourrait bien atterrir devant la justice.
Une concurrence féroce en équipe de France
Didier Deschamps l’avait annoncé à demi-mot : l’accès à l’équipe de France est loin d’être une promenade de santé. Interrogé récemment sur la possibilité d’appeler des talents émergents comme Désiré Doué, Rayan Cherki et Maghnes Akliouche, le sélectionneur avait laissé entendre que la porte n’était pas totalement fermée, mais qu’elle n’était pas non plus grande ouverte. « Il y a déjà des joueurs bien installés à ces postes », avait-il expliqué, mettant en avant les retours d’Ousmane Dembélé et Kylian Mbappé, ainsi que la montée en puissance de Michael Olise au Bayern Munich.
Pour autant, les pépins physiques de Christopher Nkunku et Marcus Thuram ont permis à Désiré Doué d’être convoqué. En revanche, Cherki et Akliouche n’ont pas bénéficié de la même opportunité, malgré des performances remarquées en club. Deschamps a justifié ce choix en mettant en avant leur probable sélection pour l’Euro Espoirs, tout en laissant entendre qu’un avenir chez les A n’était pas à exclure.
Des accusations explosives
Cette explication n’a visiblement pas convaincu tout le monde. Karim Zeribi, ancien élu et chroniqueur, a vivement critiqué cette absence en suggérant que Deschamps aurait un « problème avec les joueurs d’origine algérienne ». « Maghnes Akliouche et Rayan Cherki ne sont pas pris alors que certains sélectionnés reviennent de blessure ou sont en méforme. Quel est leur point commun ? Ce sont des Franco-Algériens », a-t-il lancé sur Sud Radio, allant jusqu’à comparer le sélectionneur à Bruno Retailleau.
Une déclaration qui n’a pas manqué de faire réagir du côté de la FFF. Présent à Clairefontaine, le président Philippe Diallo a indiqué que la Fédération envisageait une action en justice pour répondre à ces propos jugés diffamatoires.
Une polémique qui prend de l’ampleur
Alors que les Bleus se préparent à affronter la Croatie, ce débat sur les choix de Didier Deschamps continue d’alimenter les discussions. La FFF passera-t-elle à l’action sur le plan judiciaire ? Les joueurs concernés réagiront-ils à cette controverse ? Une chose est sûre : la liste des Bleus n’a pas fini de faire parler.