Dani Alves, ancien international brésilien aux multiples trophées, vient de voir son destin basculer une nouvelle fois. Condamné en 2023 à quatre ans de prison ferme pour une agression sexuelle présumée dans une discothèque barcelonaise, il vient d’être blanchi par la justice catalane. Un retournement de situation aussi spectaculaire que l’un de ses débordements sur le flanc droit.
Une première condamnation qui vole en éclats
En février 2024, la sentence semblait irrévocable : quatre ans derrière les barreaux pour des faits remontant à 2022. Mais, contre toute attente, la Cour supérieure de Catalogne a décidé de revoir le match et d’annuler le premier verdict. Selon les magistrats, la décision initiale comportait des « lacunes » trop importantes pour être maintenue. Une défense aussi fragile qu’un mur défensif mal aligné.
Le tribunal pointe du doigt un « manque de fiabilité du témoignage de la plaignante » et des « preuves insuffisantes ». En d’autres termes, le dossier était trop léger pour justifier une condamnation. Verdict ? Acquittement pour Alves et levée des restrictions qui pesaient sur lui.
Une libération conditionnelle sous haute tension
Avant même ce coup de théâtre judiciaire, Dani Alves avait déjà retrouvé une certaine liberté depuis mars 2024, après 14 mois passés en détention provisoire. Un an plus tôt, il avait bénéficié d’une remise en liberté sous caution, une faveur qui lui a coûté la modique somme d’un million d’euros. Une somme en partie couverte par Neymar Sr, père du célèbre attaquant brésilien et ami de longue date d’Alves. Une solidarité qui rappelle que, même en dehors des terrains, certaines passes décisives valent de l’or.
Pendant cette année de semi-liberté, l’ex-joueur du Barça et du PSG devait respecter un protocole strict : interdiction de quitter l’Espagne, obligation de pointer au tribunal chaque vendredi et interdiction d’approcher la plaignante. Désormais, toutes ces contraintes appartiennent au passé.
Un avenir incertain après la tempête
Dani Alves sort blanchi de cette affaire, mais son image, elle, reste ternie. Après une carrière auréolée de succès, il doit maintenant faire face à un tout autre défi : celui de retrouver une place dans un monde du football qui tourne vite la page. Son avocate, Inés Guardiola, a exprimé sa satisfaction en déclarant sur RAC1 : « Justice a été rendue ».
Reste à voir si cette décision judiciaire marquera le début d’un nouveau chapitre pour Alves… ou la fin définitive d’une épopée autrefois glorieuse.