Dimanche soir, l'Italie a vu ses rêves de gloire s'effondrer à la suite de son élimination en quarts de finale de la Ligue des Nations par l'Allemagne. Un 3-3 à Dortmund, qui, bien que spectaculaire, n'a pas suffi à effacer la défaite 2-1 du match aller. Ce revers a plongé la Nazionale dans une situation particulièrement délicate : la qualification pour la Coupe du Monde 2026 semble déjà en péril, avant même le début officiel des éliminatoires.
L'Italie, un géant en crise : Le poids d'une histoire écrasante
Avec quatre étoiles sur son maillot, l'Italie est une nation qui respire le football. Quatre titres mondiaux, un palmarès exceptionnel et une tradition d'excellence. Pourtant, cette équipe qui a tant fait rêver semble aujourd'hui coincée dans un tunnel sans fin. La dernière fois que l'Italie a participé à une Coupe du Monde, c'était en 2014, un autre âge d'or, mais la défaite face à l'Uruguay (1-0) en phase de groupes au Brésil a marqué la fin de l'aventure. Depuis, les Azzurri n'ont pas pu goûter aux joies de la compétition mondiale, échouant à se qualifier en 2018 (barrages contre la Suède) puis en 2022 (barrages contre la Macédoine du Nord). Des échecs retentissants, un peu comme un mauvais rêve dont la Nazionale n'arrive pas à se réveiller.
🚨 All groups of the European qualifiers for the 2026 World Cup are set now!
— Football Rankings (@FootRankings) March 23, 2025
🏆 Group winners directly to the 2026 World Cup!
📈 Runners-up into the Qualifying Play-offs! pic.twitter.com/Ap6ZdUTa0K
Un nouveau défi sous Luciano Spalletti
Sous la houlette de Luciano Spalletti, l'Italie doit repartir de zéro. Mais le défi qui attend l'équipe est colossal. Le tirage au sort des éliminatoires a réservé une première épreuve de taille : l'Italie commencera sa campagne en étant déjà pratiquement éliminée de la Ligue des Nations. Le nul arraché à Dortmund, insuffisant, et la défaite au match aller contre l'Allemagne, laissent une impression de malaise. Mais ce n'est pas tout : la Nazionale se retrouve dans un groupe I pour les qualifications du Mondial, un groupe où la concurrence est déjà bien installée.
La Norvège, l'ogre de cette qualification ?
Le premier défi se profile dès le 6 juin, avec un déplacement en Norvège pour affronter l'incroyable Erling Haaland. Les Azzurri devront faire face à la machine de guerre norvégienne, qui a écrasé la Moldavie 5-0 lors de son premier match de qualification, porté par un Haaland en mode "cyborg". Ce n’est pas un simple adversaire qui attend l'Italie, mais une équipe qui carbure à toute allure. Et les Italiens, qui auront du retard en débutant leur campagne, se retrouvent donc dans une situation de pression maximale.
Un groupe de qualité mais un avenir incertain
Malgré un groupe d'individus talentueux – avec des figures comme le capitaine Gianluigi Donnarumma, les solides Alessandro Bastoni, Sandro Tonali, Nicolo Barella, ou encore le jeune buteur Matteo Retegui – l'Italie devra redoubler d'efforts pour espérer rivaliser avec les autres nations ambitieuses du groupe. Après la Norvège, les Italiens enchaîneront avec des rencontres contre la Moldavie, l'Estonie, et Israël en septembre. Si sur le papier l’équipe semble solide, la réalité du terrain pourrait rapidement transformer cette aventure en un vrai parcours du combattant.
Un cauchemar qui pourrait devenir réalité
Le système des qualifications est impitoyable. Seules les 12 meilleures équipes de chaque groupe auront leur ticket direct pour la Coupe du Monde 2026. Les 12 équipes classées deuxièmes devront ensuite passer par des barrages, un format de Final Four qui peut s'avérer aussi cruel qu'imprévisible. Pour l'Italie, manquer une troisième Coupe du Monde consécutive serait un cataclysme pour un pays qui vit et respire football. L’histoire, la tradition, l’honneur, tout serait en jeu. Ce scénario, aussi terrible que celui de 2018 et 2022, n’est pas envisageable.
Conclusion : Le réveil ou la chute ?
L'Italie se retrouve à un carrefour. L’équipe doit impérativement sortir de sa torpeur, redresser la barre sous la direction de Spalletti, et redonner à ses supporters l’espoir d’un avenir brillant. Mais le temps presse. Les premiers matchs de qualification seront déterminants. Une victoire contre la Norvège serait un coup d’éclat indispensable pour relancer la machine. Sans cela, l’Italie risque de sombrer dans une nouvelle décennie de frustrantes absences à la Coupe du Monde. Pour les Azzurri, l'enjeu est plus qu'une simple qualification : c’est le renouveau ou la désillusion.