Depuis son arrivée en janvier sur le Rocher, Mika Biereth affole les compteurs et fait trembler les filets avec une régularité impressionnante. Dernière démonstration en date ? Un triplé retentissant face à Reims (3-0), qui porte son total à 10 buts en seulement 7 matchs de Ligue 1. Une efficacité redoutable qui ne passe pas inaperçue et qui lui ouvre aujourd’hui une nouvelle réflexion, bien loin des pelouses : pour quel pays va-t-il jouer ?
Une ascension express et une question inattendue
Lorsque Biereth a posé ses valises à l’AS Monaco cet hiver, l’objectif était clair : franchir un cap et s’imposer au plus haut niveau. Mission accomplie en un temps record ! Mais avec cette réussite vient un dilemme de taille. L’attaquant de 22 ans dispose en effet de pas moins de quatre options pour sa nationalité sportive. Une situation plutôt rare dans le monde du football.
« Honnêtement, en signant à Monaco, je ne pensais pas me poser cette question aussi vite. Mais quand on enchaîne les bonnes performances, les portes s’ouvrent naturellement. Mon cas est un peu spécial : peu de joueurs ont la possibilité de choisir entre quatre sélections. Ma mère est bosnienne, mon père est moitié danois, moitié allemand, et je suis né en Angleterre », a confié Biereth en zone mixte après son dernier exploit.
Une lutte entre quatre nations ?
Pour l’instant, l’attaquant monégasque a représenté le Danemark en U19 et avec les Espoirs, mais aucune décision définitive n’a encore été prise quant à son futur en équipe nationale. Avec ses performances actuelles, il ne serait pas surprenant de voir l’une des quatre fédérations concernées tenter une approche avant la trêve internationale de mars.
L’Angleterre, la Bosnie, l’Allemagne et le Danemark vont-ils se livrer une bataille pour s’attacher les services de ce buteur en pleine explosion ? La réponse pourrait bien arriver plus vite que prévu. En attendant, Mika Biereth continue de faire parler la poudre en Ligue 1, et ses adversaires feraient bien de s’en méfier !