L’épopée des Bleus lors de la Coupe du monde 1998 a propulsé ses héros au rang de légendes, avec en tête d’affiche un certain Zinedine Zidane. Son doublé en finale contre le Brésil (3-0) lui a offert un Ballon d’Or quelques mois plus tard et une place indiscutable dans l’histoire du football. Mais pour Robert Pirès, tout cela ne raconte pas toute la vérité...
Djorkaeff, le vrai patron offensif des Bleus ?
Invité du podcast Kampo, animé par Smaïl Bouabdellah, l’ancien ailier d’Arsenal a surpris son monde en affirmant que Zidane n’était pas l’homme fort de l’équipe de France en 1998. "Désolé Zizou, mais non", lance-t-il sans langue de bois.
Selon lui, Youri Djorkaeff était bien plus décisif. Buteur contre le Danemark sur penalty, le "Snake" a aussi distillé trois passes décisives, notamment à Lilian Thuram face à la Croatie et à Zidane lui-même en finale. "Il était solide dans le jeu", se souvient Pirès, qui a suivi cette Coupe du monde depuis le banc.
Zidane, un impact tardif ?
L’ancien joueur de Villarreal ne remet pas en cause le talent de Zidane, mais il estime que sa compétition a véritablement commencé en finale. "Dieu lui a dit : 'Tu vas venir là', et il a tout changé", plaisante-t-il. Une manière d’insinuer que l’influence de "Zizou" a été plus tardive que ce que l’on pourrait penser.
Si le débat semble tranché pour Pirès, l’histoire, elle, a retenu Zidane comme le grand héros du 12 juillet 1998. Reste à savoir si ce tacle amical fera réagir l’intéressé...