Passer du terrain de football à la rubrique judiciaire, voilà un virage que Lucien Aubey aurait sans doute préféré éviter. Ancien défenseur ayant porté les couleurs du Stade Rennais, du Toulouse FC ou encore du RC Lens, l’ex-footballeur vient d’écoper d’une condamnation qui ternit sérieusement son après-carrière.
Une ardoise de 145 000 euros et une peine à la clé
Loin des pelouses, c’est désormais dans un tribunal que le nom d’Aubey fait parler de lui. Ce lundi, le tribunal correctionnel de Toulouse l’a reconnu coupable d’escroquerie pour un montant s’élevant à 145 000 euros. La sanction est tombée : deux ans de prison, dont un avec sursis. Une décision qui fait suite à des faits remontant à 2015, lorsqu’une connaissance de l’ancien joueur aurait été victime d’un stratagème frauduleux.
Une affaire qui éclabousse jusqu’au monde de la mode
Cette sombre affaire ne concerne pas uniquement Lucien Aubey. En mars 2021, il avait été mis en examen aux côtés du styliste Mohamed Dia, également reconnu coupable et condamné à un an de prison avec sursis. Selon l’enquête, les deux hommes auraient usé de pressions inquiétantes, allant jusqu’à des menaces sur la famille de leur victime. Des méthodes bien loin de celles que l’on attend d’un ex-professionnel du ballon rond.
Une défense qui peine à convaincre
Face aux accusations, l’ancien international congolais (5 sélections) continue de clamer son innocence. « Je n’ai jamais volé personne », martèle-t-il, niant en bloc les faits qui lui sont reprochés. Pourtant, selon la procureure de la République, l’ex-défenseur aurait utilisé sa notoriété pour inspirer confiance et convaincre sa victime de lui confier ses économies. Une tactique qui n’a pas convaincu la justice, qui a suivi les réquisitions du ministère public.
Une fin de carrière qui laisse un goût amer
Lucien Aubey avait raccroché les crampons en 2013, laissant derrière lui une carrière honorable en Ligue 1. Mais dix ans plus tard, ce n’est plus pour ses tacles ou ses performances défensives qu’il fait la une. Cette condamnation marque un revers cinglant pour celui qui, jadis, protégeait sa surface avec autorité. Désormais, c’est sa propre défense qui semble avoir craqué…