
Avec Monterrey, on ne s’ennuie jamais ! Si ce n’est pas Sergio Canales qui fait des étincelles, c’est Sergio Ramos qui enchaîne les scènes improbables. Direction le Mexique, où l’ancien taulier du Real Madrid s’est retrouvé au centre d’une scène aussi surréaliste que cocasse lors d’un match tendu face aux Tigres de l’UANL.
Une méthode de distraction... peu orthodoxe
Sergio Ramos s’apprête à tirer un penalty. Classique ? Pas vraiment. En face de lui, un gardien argentin nommé Nahuel Guzmán, au CV plutôt bien garni (6 sélections avec l’Albiceleste) mais aux méthodes plus proches de la comédie que du manuel du parfait portier. Plutôt que de sauter sur sa ligne ou de tenter le regard qui tue, Guzmán opte pour une stratégie tout droit sortie d’un sketch : il tourne le dos au tireur, offrant à Ramos une vue imprenable sur son postérieur.
L’objectif ? Semer le doute. Déstabiliser. Briser la routine du tireur. Ramos, lui, patiente. Longtemps. Trop longtemps. Mais le vétéran espagnol, habitué aux ambiances bouillantes et aux adversaires malicieux, ne se laisse pas avoir. Un pas, deux pas, et bim : le ballon termine au fond des filets. Guzmán, dos tourné ou non, n’a rien pu faire. Le champion du monde marque, sans sourciller.
DESDE LOS ONCE PASOS...💥🎯 Sergio Ramos cobra con autoridad el penal y pone en ventaja a Monterrey. #FOXLigaMX #TigresRayados pic.twitter.com/GKq0T8CjUy
— FOX Deportes (@FOXDeportes) April 13, 2025
Nahuel Guzmán, roi du cirque footballistique
Ce genre de sketch n’est pas une première pour Guzmán. Le gardien n’a jamais été du genre à rester discret. En 2023, il avait déjà fait parler de lui pour avoir utilisé un laser depuis les tribunes alors qu’il était suspendu – un épisode qui lui avait coûté quelques matchs de repos forcé. Et ce n’est pas tout : certaines images le montraient également en train de "jouer à cache-cache" avec l’arbitre, histoire de pimenter un peu les arrêts de jeu.
Mais son moment de gloire sur penalty remonte encore plus loin, lorsqu’il avait réalisé un numéro de prestidigitation improbable pour tenter de tromper un tireur. Oui, Guzmán est à la fois gardien et illusionniste. Ou perturbateur professionnel, selon le point de vue.
Ramos en mode buteur, mais Monterrey en mode galère
De son côté, Sergio Ramos continue de faire parler la poudre au Mexique. Depuis son arrivée, l’Espagnol n’est pas là pour faire de la figuration. Son but face aux Tigres est déjà son quatrième depuis ses débuts sous les couleurs de Monterrey. Un chiffre plutôt respectable pour un défenseur central.
Mais si les statistiques individuelles sont encourageantes, le collectif, lui, tousse un peu. Monterrey stagne à une modeste neuvième place au classement. Et le match face aux Tigres en est une parfaite illustration : malgré l’ouverture du score signée Ramos, les Rayados ont fini par s’incliner 2-1, encaissant deux buts dans les dernières minutes, après la 89e. Ironie du sort, quand on connaît la spécialité de Ramos dans les retournements de situation en fin de match...
Monterrey, terre de folie douce
Entre un Canales volcanique, un Ramos buteur et un Guzmán clownesque, les matchs de Monterrey deviennent peu à peu des épisodes d’une série télé. Du drame, du suspense, de l’humour, et parfois même des acrobaties : la Liga MX version Monterrey, c’est du foot… mais pas comme les autres.