Une page historique se tourne à Munich
Il était une fois un petit garçon de 10 ans qui rêvait en rouge et blanc. En l’an 2000, Thomas Müller poussait la porte du centre de formation du Bayern Munich, sans se douter qu’il allait en devenir l’un des symboles les plus marquants. Vingt-cinq ans plus tard, c’est avec une larme à l’œil – et un post Instagram bien senti – que le joueur a annoncé la fin de son long périple bavarois. Oui, vous avez bien lu : le chapitre Müller au Bayern se refermera à la fin de cette saison.
Une séparation décidée en haut lieu
Pas question ici de caprice de star ou d’envie de changement de décor. Müller, dans son message, a bien précisé que ce départ n’était pas un choix de cœur, mais une décision prise par la direction du club. En bon soldat du Bayern, l’homme aux mille célébrations loufoques a préféré saluer "les convictions du club", même si elles ne collaient pas à ses propres souhaits. Un message sobre, mais chargé d’émotion, sans le moindre indice sur ce qu’il compte faire ensuite.
Plus qu’un joueur, un monument statistique
Quand on pense à Thomas Müller, on pense à ce joueur au style inimitable, mi-attaquant, mi-ovni tactique, toujours là où on ne l’attend pas. Mais derrière cette silhouette parfois dégingandée, se cache un palmarès dantesque : deux Ligues des champions (2013 et 2020), une Coupe du monde (2014), et surtout, une fidélité hors norme à un seul club. Professionnel depuis 2009, Müller est aujourd’hui le joueur le plus capé de l’histoire du Bayern Munich : 743 matchs joués, 247 buts inscrits, et probablement des milliers de blagues en vestiaire.
Un adieu digne d’un roi bavarois
Le Bayern ne laissera pas partir sa légende par la petite porte. Dans un communiqué publié dans la foulée de l’annonce, le club a promis un véritable "match d’adieu" pour célébrer la carrière de son numéro 25. Mais ce n’est pas tout : Müller participera à son dernier voyage avec le Bayern du 15 juin au 13 juillet, lors du Mondial des clubs aux États-Unis. Un baroud d’honneur à l’américaine, comme pour boucler la boucle avec style.
Une carrière internationale marquée par des sommets… et une fin douloureuse
Côté sélection, Thomas Müller a aussi écrit quelques chapitres dorés de l’histoire du football allemand. Son premier match sous le maillot noir et blanc ? Un Allemagne – Argentine en 2010, à domicile, à l’Allianz Arena. Une défaite 1-0, mais un début prometteur. Quatre ans plus tard, il explosait tout à la Coupe du monde au Brésil, finissant meilleur buteur avec cinq réalisations et une prestation XXL contre la Seleção brésilienne (7-1, ça vous dit quelque chose ?).
Mais toutes les belles histoires ont une fin. Celle-ci s’est écrite en 2024, avec une élimination amère de l’Allemagne contre l’Espagne à l’Euro, et une retraite internationale dans la foulée. Clap de fin, rideau, salut au public.
Et maintenant ?
Que fera Thomas Müller après la saison ? Silence radio pour l’instant. Mais connaissant le bonhomme, il pourrait aussi bien rebondir sur un terrain en MLS qu’atterrir derrière un micro pour commenter les matchs avec ses fameuses grimaces. Ce qui est certain, c’est que le football ne sera plus jamais tout à fait le même sans ce personnage unique, aussi efficace sur le terrain qu’insaisissable dans son style.
En résumé :
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Thomas Müller quitte le Bayern à la fin de la saison 2024-2025
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Décision prise par le club, non par le joueur
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743 matchs, 247 buts avec le Bayern Munich
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Un match d’adieu prévu et une tournée finale aux États-Unis
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Fin de carrière internationale en 2024 après l’Euro